mardi 9 novembre 2010

Jezisovi Pivo Nelej - NIektori spasitelia su vsetci rovnaki

La première fois que j'ai entendu ce skeud c'était à l'arrière d'un camion en république tchèque entre 2 tubes de sardou... un rayon d'soleil au milieu d'un monde de merde quoi !!
Jezisovi Pivo Nelej viennent de Bratislava en Slovaquie. Ils sont 2 (basse/batterie) et font dans le punk bien hardcore avec le kazou. Les thèmes abordés.. la religion, l'antimilitarisme,...

Enfin plus d'infos sur leur site

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Global parasite "démo"

Global parasite sont anglais et font dans l'anarkopunk un peu à la Power is poison, donc on va dire punk hardcore. Je les ai découvert grâce à la compil en soutien aux Anarchistes contre le mur, ce qui m'a donné envie dans savoir un peu plus sur leur zik.
Ici j'vous laisse la démo 7 titres. Un album vient de sortir et est dispo

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mercredi 20 octobre 2010

Rai ko ris

Après les avoir rencontré j'ai eu envie de vous présenter ce groupe venue tout droit du Népal.
Rai ko ris est un duo/trio, tout dépend du moment, faisant de l'anarkopunk musicalement tirant un peu dans tous les sens avec des textes politisés pleins d'espoirs, mais aussi parfois très dur voir tragique.
En concert ils prennent réellement le temps d'expliquer les chansons, c'est d'ailleurs là que leur musique prend toute son ampleur. Ils nous ont expliqué qu'ils étaient surtout un groupe de scène... c'est clair, ça claque sur scène !!
Au file de la discution ils nous ont parlé du mouvement anarchiste au Népal, nous expliquant que beaucoup vivaient ou pensaient clairement anarchiste sans même mettre un nom dessus en s'auto-organisant. Ils nous ont aussi causé du pouvoir qui opprime au Népal et la répression violente de la police qui n'hésite pas à tirer sur la foule lors des rassemblements de contestation.
Enfin si vous voulez en savoir plus, il existe une infoshop à Kathmandu que vous pouvez contacter par mail et où ils se feront un plaisir de vous répondre !!

Enfin j'vais pas plus m'attarder, voici 3 de leurs prods (d'ailleurs je suis à la recherche des 2 ep, si jamais quelqu'un...)

1er album éponyme sorti en 2001 enregistré en live dans leur salle de répète.

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Guerrilla k7 sortie en 2003

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Himalayan Frostbite Ep sorti en 2004 par le label Batattak Records, d'ailleurs tout est en libre téléchargement sur le site du label.

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New Anti-national Anthem album sorti en 2006.

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Nepal Ko Katha Haru (Stories from Nepal) dernier album sorti en 2010.

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En prime une interview de Sareena (la chanteuse du groupe) est dispo . et une jolie p'tite vidéo

Geraniüm - tour cdr 2010

Yop un peu d'promo pour la tournée de Geraniüm.

Bon au début j'ai vu le nom défiler sur les forum, ça m'a pas trop parlé, pas trop envie de m'y intéresser. De plus le style crust de salon, j'trouve que c'est un style qui s'essouffle, peu d'originalité, peu d'innovation, bref rien d'neuf.

Enfin il y a fabien, un membre du groupe qui passe sur le blog, et qui me demande si j'peux mettre le lien pour télécharger leur démo. No problem of course mais comme d'hab avant j'vais quand même jeter une oreille et là... ben j'me suis pris une claque !!

4 titres (c'est pas assez) qui font, comme prévu, musicalement dans le crust de salon mais alors là y a pas à chier c'est vraiment bien fait.

Ils sont en tournée en ce moment, toutes les dates sont disponible sur leur site

Un Lp on side est prévu chez Acide Folik et un split Ep avec Human compost ne devrait plus trop tarder.

Télécharger (les textes sont dispo dans l'archive)

mardi 12 octobre 2010

Les retraites on s'en fout, on veut plus bosser du tout !

Une énième réforme des retraites fait encore une fois descendre les gens dans la rue. Et pourquoi ? Préserver ce qu’il reste du droit de se reposer d’une vie d’exploitation, d’humiliations et de souffrances en attendant la mort ? Conserver la relative garantie qu’apporte une pension (souvent de misère) de pouvoir encore payer ses factures ou son mouroir (pudiquement appelé maison de retraite ou hôpital) ?

En réalité la plupart des gens n’y croient plus depuis longtemps et ne sortent que pour exprimer leur colère et leur dégoût avant de retourner à leur vie de labeur ou de chômage, sans pouvoir nourrir un quelconque espoir dans ces journées d’action fantoches appelées par les syndicats. Car si l’envie de lutter était vraiment là, les syndicats, ces partenaires sociaux dont la seule finalité est aujourd’hui de contenir la rage populaire, seraient notre première cible.

Tous font l’apologie du travail et du salariat, tous négocient en notre nom la paix sociale avec nos bourreaux et trompent la confiance de celles et ceux qui les suivent en leur faisant croire que lutter c’est faire les traîne-savates de temps en temps dans la rue et attendre les chiffres du ministère de l’Intérieur devant sa télé le soir. Sûr qu’ils tremblent les bourges devant ces hordes apathiques réclamant à grands cris le droit de se faire exploiter et de jouir de loisirs produits par d’autres exploité-e-s (les fameux droit au travail et pouvoir d’achat) ! Ami-e-s, on se fout vraiment de nos gueules…

Alors nous le disons clairement : rien à foutre des retraites, du pouvoir d’achat et de ce monde pourri que l’on voudrait nous faire défendre. On en a ras le bol de trimer pour avoir le droit de recommencer le lendemain, que ce soit pour une durée de 40 ou 42 ans. Même vendre une heure de nos vies nous paraît abject ! Bien sûr, comme tou-te-s, nous y sommes (souvent) contraints mais cela ne veux pas dire que nous nous y résignons.

Plutôt que de perdre notre temps en de vaines protestations et revendications, nous voulons créer un rapport de force qui rende possible la fin de l’exploitation et de la misère, pas leur aménagement. Nous voulons brûler nos prisons, pas y installer le câble et la clim’. Nous voulons créer un monde où nous pourrons utiliser nos têtes et nos mains en accord avec nos cœurs pour faire des choses qui profitent à nous-mêmes et aux autres, pas pour engraisser les patrons et l’État.

Oui, nous sommes des révolutionnaires, mais en cette sombre époque, n’est-il pas urgent de (re)penser à la révolution ? Pas celle qui consiste à remplacer une élite par une autre, mais celle qui permet à chacun de vivre libre et responsable, solidaire entre égaux. Ceci ne dépend que de toi, lui et elle, en somme : de nous.

CESSONS DE CREUSER NOS TOMBES EN DE VAINES NEGOCIATIONS,
NOUS N'AURONS QUE CE QUE NOUS SAURONS CREER.

Collectif Libertaire Marius Jacob

Site : http://collectif-libertaire.net –
Contact : collectif.libertaire(at)no-log(pt)org

mardi 3 août 2010

Que 1000 Jura Libertaire et Indymedia Grenoble fleurissent !

J'ai pompé cette article sur le site du Jura Libertaire...

Après la réhabilitation du délit d’outrage au drapeau la semaine dernière, le gouvernement poursuit sa mission de rééducation du peuple et d’instruction des «bonnes manières». Et contre nos camarades du Jura Lib et d’Indy Gre, ce n’est pas le RAID ou le GIPN qu’il envoie comme à la Villeneuve pour leur faire respecter ces bonnes manières, mais une plainte pour atteinte à l’honneur (!) de la police.

Ce lundi 26 juillet, le sinis­tre Hortefeux a déclaré la guerre aux sites d’infor­ma­tions alter­na­ti­ves. Il vou­lait appa­rem­ment donner des billes aux flics mis en dif­fi­culté à Saint-Aignan et à Grenoble ces deux der­niè­res semai­nes : après avoir par l’inter­mé­diaire du secré­taire d’État Lellouche sou­haité régler «le réel pro­blème [rom]» au niveau euro­péen (tout un poème), ce sont les médias alternatifs qu’il a donné en pâture à cer­tains syn­di­cats poli­ciers.

Ne dai­gnant pas citer de sa bouche imma­cu­lée nos cama­ra­des du Jura Libertaire et d’Indymedia Grenoble (la même bouche qui a été condam­née début juin pour propos racis­tes), il a annoncé avoir engagé une action pour «injure et dif­fa­ma­tion publi­ques contre la police» à l’encontre de deux sites Internet.

L’Hortefeux a ensuite bien entendu laissé fuiter gros­siè­re­ment quels étaient les sites visés : la fuite du minis­tère, ça permet de grat­ter le menton du pisse-copie pré­posé au copier-coller de la dépê­che AFP, ça lui donne l’impres­sion qu’il a une info de pre­mière main, il ron­ronne. Au pas­sage, il reco­pie la men­tion «hos­ti­les à la police» de la dépê­che AFP rédi­gée en 10 minu­tes sans véri­fier ce qu’il en est, il condamne les «sites anti-poli­ciers» (20 Minutes, Nouvel Obs) ou, quand il est grand inves­ti­ga­teur, il rajoute la men­tion oula­lah, trop tendue, de la légende d’une illus­tra­tion en pre­mière page du Jura Libertaire («La police tra­vaille… à l’apar­theid social», dans l’«enquête» de Libé).

Le fait que le pisse-copie soit en train de scier la toute petite bran­che sur laquelle il/elle est assis ne l’effleure pas. Mediapart a déjà fait les frais ces der­niè­res semai­nes de l’ire de l’Élysée après ses révé­la­tions sur l’affaire Woerth, mais ça ne l’émeut pas. Si le pisse-copie-col­leur avait fait son taf, il aurait vu en quoi le Jura Libertaire et Indymedia Grenoble sont réel­le­ment hos­ti­les à la police :

- Ils ont dif­fusé des témoi­gna­ges d’habi­tant-e-s de la Villeneuve, qui contre­di­saient la ver­sion poli­cière (et média­ti­que, ça va de soi) (Réaction/ana­lyse d’un habi­tant de la Villeneuve, Témoignage d’une habi­tante de Villeneuve…) ;
- Ils se sont moqués de la tour­née d’un quart d’heure d’Hortefeux à la Villeneuve (Hortefeux à Grenoble : chro­ni­que d’un non-événement) ;
- Ils se sont faits l’écho des pre­miè­res condam­na­tions après les émeutes, non pas en relayant la dépê­che du Sinistère, mais en rela­tant la manière dont se sont dérou­lés les procès (Récit des com­pa­ru­tions immé­dia­tes du 19/07).

Aujourd’hui, pour un média, être dans la ligne de feu d’Hortefeux est un signe de qua­lité. Pas besoin de label, juste d’une pour­suite judi­ciaire. Nous sommes très fiers de la déco­ra­tion remarqua­ble que vien­nent de rece­voir nos cama­ra­des et nous nous enga­geons bien sûr à les aider par tous les moyens à conti­nuer leur œuvre.

Des mem­bres du col­lec­tif d’ani­ma­tion
et de modé­ra­tion du site d’infos par­ti­ci­pa­tif Rebellyon

P.-S. : Cela dit, peut-être le Jura Libertaire et Indymedia Grenoble sont-ils hostiles à la police autant que nous le sommes : hostiles aux humiliations quotidiennes, aux 500'000 gardav’ par an, aux cowboys de la BAC, aux contrôles d’identité cinq fois par jour au pied de ton immeuble, aux tentatives de te faire craquer par des petites insultes bien senties, aux flash-balls qui défigurent et aux Tasers qui peuvent tuer, à l’assassinat de tout «voyou» (une pensée pour Umüt) ou au faciès, au GIPN et au RAID qui te visent à la lunette toi et ta famille quand y’a du bordel dans le quartier, et puis à la Justice évidemment qui t’envoie au trou pour rien. Ça nous paraît être un signe de bonne santé. Pas vous ?

Références pour pas dire qu’on écrit n’importe nawak :

- Libé
- 20 Minutes
- Mention spéciale à LeMonde.fr qui a réussi à placer «la branche grenobloise d’Indymedia», jolie évocation d’une vision terroriste des médias libres : Le Monde.

Rebellyon, 27 juillet 2010.

vendredi 30 juillet 2010

Les squatteurs de La Courneuve délogés jusque dans la rue

190 adultes et 49 enfants squattaient des appartements d'une tour de La Courneuve vouée à la démolition. Expulsés, ils ont été empêchés par les policiers de camper dans la cité. «C'est la première fois qu'on voit une telle violence avec des femmes et des enfants», s'indigne Droit au logement


Evacuation de familles sans logement à la Courneuve
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