dimanche 30 janvier 2011

Czas Zlamac Prawo


Encore un autre groupe que j'ai découvert grâce à la compil en soutien aux anarchistes contre le mur (par ailleurs toujours disponible chez maloka) Czas Zlamac Prawo viennent de Pologne et font partis d'un collectif qui tourne autour du squat Zakazny et du DeCentrum de Bialystok ainsi que d'autres groupes tel que All Day Hell, life scars, ... (dont j'vous reparlerai plus tard).

Ici j'vous met en ligne les titres tirés du split avec Eksmosja sorti en 2009 par le label No pasaran. 9 titres d'anakopunk crustizant avec un chant mixte aux textes sans équivoque tel "Do zobaczenia na barykadzie", "No logo",...

Un Ep est en préparation qui devrait être dispo en France pour le mois de Mai. Pour plus d'infos ça se passe .

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vendredi 28 janvier 2011

Red herring - Faster moving forward

On peut pas dire que c'est vraiment atypique comme formation : une batterie, un tuba et un banjo. Red herring viennent de Portland et jouent du folk punk avec au chant la chanteuse d'harum scarum au chant (Ce qui a attisé ma curiosité pour ce groupe). Cet album est sorti en 2008 par le label allemand Tofu guérilla.

D'ailleurs j'en profite, je suis à la recherche de leur 2 premiers EP... (réédité en cd et dispo chez maloka) Si vous souhaitez vous en débarrasser j'suis preneur !!!

Si vous souhaitez vous procurer cet album, moi je l'ai chopé

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Kalashnikov - Living In A Psycho-Caos Era

Kalashnikov un collectif anarkopunk Italien qui existe depuis 1996. Voici leur dernier album Living In A Psycho-Caos Era contenant 11 titres dont une reprise de The mob. Ce skeud existe en version Cd contenant avec un livret d'une cinquante de pages et en version Lp présenté dans une pochette poster 24 "x 36". Bref ils sont adorables, engagés et en plus la musique est bonne donc à soutenir !!
Vous pouvez vous procurer ce skeud en Cd chez Stonehenge Records, et en version Lp chez Chaos rural ou La distro elle a mauvaise haleine.

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dimanche 16 janvier 2011

Stoppons les "pompiers pyromanes" français !

Ça suffit ! Entre la Côte d'Ivoire, le Niger, l'Algérie et la Tunisie, l'État français a plus que prouvé qu'il n'est bon à rien d'autre qu'à défendre ses propres intérêts politiques et économiques en jetant de l'huile sur le feu ou en soutenant des dictatures.

Et qui peut oublier l'opération Turquoise du Rwanda en 1994, l'opération Licorne en Côte d'Ivoire depuis 2002, le soutien aux Déby, Compaoré, Eyadema, Bongo, Omar Guelleh et autres dictateurs néocoloniaux ?

Et qui peut oublier les présences d'Areva, Bolloré, Bouygues, France Télécom, EDF, Total, etc. dans tous ces pays ; autant de multinationales françaises et de leurs filiales, qui asservissent et exploitent les populations locales, pillent les richesses naturelles et détruisent les terres ?

Il est temps que l'État français se taise et se désengage militairement et politiquement de toutes ses anciennes colonies où elle n'a de cesse, depuis les pseudo-indépendances, de laisser faire voire de soutenir le pire pour conserver son pré-carré politique ou ses intérêts économiques. Il est temps que les multinationales françaises cessent de piller ces pays et d'arroser les dirigeants locaux pour gagner de nouveaux marchés ou conserver ceux qu'ils ont déjà.

Il est temps que l'État français arrête d'expulser des immigrés qu'il a lui-même forcé à quitter leurs pays en soutenant des dictatures ou empêchant tout développement économique et progrès social. Il est temps que les dirigeants français arrêtent de jouer aux innocents humanistes aux mains propres et aux «porteurs de paix».

Car comment l'État français peut-il s'insurger contre les prises d'otage au Niger, quand Areva surexploite les Nigériens, pille leur uranium et pollue leurs terres sans vergogne ?

Car comment Michèle Alliot-Marie peut-elle oser proposer «le savoir faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité» ? Alors que la police française forme aussi la police haïtienne, la PFP mexicaine ou les OMON russes, entre autres — pays où ne règne pas vraiment la liberté des peuples ? Comment peut-elle ne faire que «déplorer les violences» en Tunisie et Algérie sans remettre en question son soutien indéfectible à Bouteflika et Ben Ali, que Nicolas Sarkozy n'a de cesse de présenter comme des porteurs de démocratie et de progrès sociaux ? Comment encore peut-elle oser dire que «la France n'a pas de leçons à donner» à ces dirigeants, quand elle se permet chaque jour d'en donner à tant d'autres à travers le monde ?

Vraiment il est temps que l'État français se taise une bonne fois pour toutes et retire ses armées, ses bases militaires, ses «aides au développement» et autres outils de conquête néo-coloniale.

La liberté et l'émancipation des peuples ne viendra jamais d'une ingérence extérieure, et surtout pas d'un État au passé et au présent aussi chargé que la France.

C'est à nous, qui résidons sur le territoire français, que revient de lutter aujourd'hui comme hier contre l'État et les entreprises qui poursuivent, sous d'autres formes, la colonisation.

Anticolonialiste toujours,

toujours anticapitaliste !



Secrétariat International CNT-F
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